Un étudiant de Descartes admis à HEC Paris

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Nous avons recueilli les impressions de Johan Perret, étudiant en 2ème année à l’ECG Descartes l’année dernière, et admis à HEC Paris à l’issue des concours.

Illustration interview J. Perret

Bonjour Johan. Avant toute chose, félicitations pour votre admission à HEC en juillet dernier ! Comment se sont passées vos premières semaines de cours ? Cela ressemble-t-il à ce que vous aviez imaginé, ou bien avez-vous été surpris ?
Bonjour, et merci beaucoup. Les premières semaines de cours se sont bien passées, même très bien, c’est très agréable de lever le pied et de découvrir le rythme de l’école. Ce qui peut être surprenant, c’est que le mode de vie change totalement de la classe prépa : la vie sociale est prépondérante, alors que l’académique beaucoup moins. Par exemple, je travaille beaucoup plus pour mes associations que pour mes cours.

Vous avez d’abord été élève au lycée Descartes, de la Seconde à la Terminale, avant d’y devenir étudiant de classe préparatoire durant deux ans. Quelle relation entretenez-vous avec le lycée Descartes, et qu’est-ce qui vous a convaincu d’y passer ces cinq années ?
Le lycée Descartes, c’est mon lycée : il est agréable, je m’y sens chez moi, j’ai des centaines de souvenirs dans tous les couloirs et toutes les salles. C’est aussi l’endroit où j’ai appris le plus de choses de ma vie. Je garde une certaine nostalgie des années lycée. C’est donc naturellement que j’ai décidé d’y faire ma prépa, et je ne regrette pas ce choix. Cela m’a permis d’habiter chez mes parents et d’être en confiance dès le début de la première année.

Maintenant que vous en avez fini avec la classe préparatoire, quel est votre meilleur souvenir ? Et à l’inverse, qu’est-ce qui a été le plus difficile pendant ces deux années ?
Mes meilleurs souvenirs sont sans aucun doute les amitiés que j’ai forgées pendant ces deux ans. Je pense qu’il n’y a pas grand chose de comparable : l’épreuve que représente la prépa nous rapproche les uns des autres. C’est pour ça que les pires périodes de la prépa sont celles que j’ai faites tout seul. Les oraux en sont un bon exemple ou certains dimanches de révisions.

Quels conseils donneriez-vous à des lycéen.ne.s qui souhaiteraient suivre votre exemple et s’inscrire en CPGE ECG ?
Je pense que la classe préparatoire ECG est une vraie opportunité, on y apprend et on y grandit comme nul part ailleurs. J’ai gagné en deux ans une ouverture sur le monde, avec la géopolitique, la philo, une langue (je ne parlais pas un mot d’espagnol en arrivant), et des méthodes de travail. Je conseille cette expérience a tous les étudiants qui voudraient se lancer. Il ne faut juste pas sous estimer l’investissement que cela représente, la classe préparatoire c’est une vraie épreuve que j’ai trouvée fondamentalement difficile. Pour autant, je ne regrette pas.

Où vous voyez-vous dans 10 ans ?
Je ne sais pas exactement ce que je ferai dans 10 ans, mais je veux travailler pour la cause environnementale. Mais l’avantage de l’école de commerce, c’est qu’elle ouvre une infinité de possibilités. Si je veux, je peux passer par une start up, m’investir dans des associations, travailler dans le conseil environnemental. Et je suis sûr que je ne suis pas encore au courant de plein de choses qui pourraient m’intéresser.

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